Le père Pedro est de retour en son village d'Akamasoa à Madagascar après une tournée de huit semaines à travers la France, la Belgique et Monaco, dont l'Ouest de la France (voir les articles précédents sur ce blog), mais aussi un passage par l'Élysée accompagné de Guillaume Gomez, chef cuisinier et fondateur des Instituts d'excellence culinaire Guillaume Gomez à Madagascar et île Maurice, et de Mathias Ismail, cofondateur de l'École de Félix à Madagascar (LIRE ICI).

Ce nouveau voyage de Pedro Opeka fait de conférences dans le but de récolter des fonds pour son oeuvre à Akamasoa a été remplie de joie et de rencontres solidaires, mais le père Pedro retrouve aussi en rentrant le quotidien de la misère et de la pauvreté de la dure réalité de Madagascar et des besoins financiers immenses qu'il a besoin pour répondre aux exigences humanitaires du quotidien...

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↓ Et le père Pedro lance un appel à travers trois vidéos (cliquer ci-dessous sur chaque numéro pour les visionner) ↓

VIDÉO 1 (cliquer ici)

VIDÉO 2 (cliquer ici)

VIDÉO 3 (cliquer ici)

« Nous avons déjeuné à L'Élysée, invités par Madame Brigitte Macron, qui nous a accueilli très cordialement » explique le père Pedro qui ajoute : « À droite de la Première dame de France, Mr Guillaume Gomez, le chef cuisinier de L'Élysée durant plus de 20 ans, aujourd'hui ambassadeur de l'art culinaire français dans le monde. À ma gauche, Mr Mathias Ismail, grand entrepreneur à Madagascar et en France de crevettes malgaches d'une qualité excellente, fondateurs de l'École de Cuisine à Ankarana et à Akamasoa. Nous avons vécu un moment très chaleureux et évoqué avec la Première dame plein des bonnes idées en faveur des enfants qui désirent avoir un avenir meilleur et plus digne. Beaucoup de joie pour cette excellente nouvelle rencontre. »

C'était le 6 juillet 2022, peu avant le retour de Pedro Opeka à Madagascar après sa tournée de conférences en France et en Belgique afin de récupérer des fonds pour son oeuvre humanitaire à Akamasoa. Le père Pedro a été reçu pour la 4ème fois à l'Élysée par Brigitte Macron pour évoquer les actions, les évolutions, et les énormes besoins financiers du missionnaire pour faire fonctionner ces villages d'accueil pour les plus démuni(e)s à Madagascar. Mais aussi l'École de Félix et les premiers Instituts d'Excellence culinaire Guillaume Gomez (IECGG) à Madagascar et Ile Maurice, voulus pour bénéficier à la formation des plus pauvres.

Le père Pedro était accompagné de Guillaume Gomez, chef cuisinier encore tout récemment à l'Élysée, et désormais ambassadeur du président Emmanuel Macron pour la gastronomie française, et de Mathias Ismail, l'un des cofondateurs de l'École de Félix de Madagascar avec son frère Gauthier. Cette école est associée au chef Gomez dans le fonctionnement des Instituts d'Excellence culinaire Guillaume Gomez (IECGG) à Madagascar et Ile Maurice (LIRE AUSSI EN CLIQUANT → ICI). Les IECGG ont été créés pour l'éducation culinaire et hôtelière de jeunes défavorisé(e)s, en lien aussi avec la société partenaire Oso Farming (gambas bio) de Madagascar. Brigitte Macron a également participé à la création de cette association humanitaire éducative pas comme les autres en 2018, qui bénéficie et forme désormais de futurs jeunes talents issu(e)s de milieu pauvre malgache, mauricien, etc.

Le père Pedro avait déjà été reçu à l'Élysée par Mme Macron le 4 juillet 2017, mais aussi le 9 juillet 2019 et en mai 2021.

Parti des Herbiers (Vendée) début mars 2022 et après un périple de plusieurs semaines en mer, le 32ème container de marchandises de première nécessité pour le père Pedro est arrivé à Tananarive (Madagascar), à la mi-juin, et va bénéficier une fois de plus aux protégé(e)s d'Akamasoa.

Une vingtaine de bénévoles de l'association Vendée-Akamasoa, présidée par Patrick Boonefaes, avait préparé le chargement du container sur camion, avant l'embarquement ensuite à Saint-Nazaire. À l'intérieur : les habituels vêtements chauds (à 1.500m d'altitude les nuits sont parfois froides), mais également des palettes de produits alimentaires, des fournitures scolaires, des équipements de maison et d'extérieur, des vêtements de sport, et cette fois « il fallait aussi du gel hydroalcoolique ( 20 palettes soit 9 tonnes) » précise Patrick Boonefaes.

Des dons de particuliers et/ou d’entreprises fidèles à cette opération régulière pour une valeur cette fois encore entre 120.000 à 150.000 € de marchandises : « Plus 1 200 manuels scolaires, et aussi du matériel médical » se félicite ​le président de l'association, qui en a profité pour annoncer devant tous les bénévoles qu’une partie des dons de vêtements chauds « seront aussi envoyés en Pologne pour soutenir les milliers d’Ukrainiens dans le besoin »​. La solidarité n'a pas de frontières !