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« À la Table des Présidents » par Guillaume Gomez, chef cuisinier de l'Élysée : les droits du livre au profit de l’École de Félix et du Père Pedro

Publié le par Vendée-Akamasoa

Reproduction interdite des photos sans autorisation de l'auteur et/ou de l'éditeur © Simon Laveuve - Le Cherche Midi

Reproduction interdite des photos sans autorisation de l'auteur et/ou de l'éditeur © Simon Laveuve - Le Cherche Midi

« Mon troisième livre  – À la Table des Présidents (Le Cherche Midi) – , c’est six ans de recherches et de travail dans les archives, et ce n’est pas juste un ouvrage de 60 recettes à réaliser chez soi, mais aussi l’envers du décor culinaire élyséen ; l’envers de l’histoire par l’assiette à travers des menus emblématiques de collection qui ont marqué de grandes rencontres à l’Élysée » explique Guillaume Gomez, chef cuisinier du Palais de l’Élysée, qui signe un bel ouvrage, à la fois culinaire et historique. Et trois présidents de la République française préfacent l’ouvrage : Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. Guillaume Gomez a aussi été le chef cuisinier de Jacques Chirac (1932-2019).

Mais Guillaume Gomez est aussi un homme de cœur, discrètement engagé dans plusieurs associations caritatives. Auteur d’ouvrages culinaires, ses droits sont reversés à la lutte contre la maladie, ou encore l’humanitaire. Et cette fois, acheter le livre « À la Table des Présidents » va indirectement bénéficier aussi au père Pedro, à travers l’école de Félix qui forme dans les Instituts d’Excellence Culinaire Guillaume Gomez, les chef(fe)s de cuisine de demain, dont des protégé(e)s de Pedro Opeka. Qui sait si un(e) protégé(e)s du père Pedro ne deviendra pas un jour chef de cuisine à l'Élysée ?

Trois Instituts d'Excellence Culinaire Guillaume Gomez sont déjà opérationnels (Madagascar et île Maurice). Le chef cuisinier finance ainsi ces structures avec les frères Mathias et Gauthier Ismail, ou encore la société Oso Farming (gambas bio) : « À Madagascar ou l’île Maurice, il y a des gens qui n’ont accès à rien, dans une pauvreté totale, où des enfants ne sont pas scolarisés. Un jour, nous sommes allés avec les frères Ismail rendre visite au père Pedro, nous avons pris un café ensemble et l’aider dans ses œuvres à Akamasoa a été tout de suite évident ! », poursuit Guillaume Gomez.

Le chef cuisinier enchaîne et insiste : « Votre soutien permet à la Fondation École de Félix de financer la construction, les équipements pédagogiques ainsi que les frais de fonctionnement des Instituts d’Excellence Culinaire Guillaume Gomez, dont le premier établissement a ouvert en avril 2019 dans la région des Tsingy de l’Ankarana à Madagascar. Deux autres instituts ouvriront en 2020, à Tananarive dans le village d’Akamasoa, et à l’Ile Maurice sur le site de REYNAUD Les Halles. »

Photos © Simon Laveuve - Le Cherche Midi
Photos © Simon Laveuve - Le Cherche MidiPhotos © Simon Laveuve - Le Cherche Midi

Photos © Simon Laveuve - Le Cherche Midi

Le livre de Guillaume Gomez « À la Table des Présidents » est un vrai festin de 60 recettes de cuisine, mais également d’anecdotes, autant gastronomiques qu’historiques. Un repas élyséen est toujours en même temps un miroir culinaire des invités ; des agapes d’exception qui incarnent à la fois l’âme gastronomique de la France, et les goûts des personnalités reçues par les présidents français : le choix des mets, de produits, du vin, etc. Pas simple pour le chef à conjuguer quand il faut recevoir les dirigeants du monde pour la COP21 sur le climat (200 convives), et incarner alors l’impact gastronomique et « l’esprit » novateur d’un tel repas ? Son impact aussi à son issue. Avec Guillaume Gomez, le menu est toujours prétexte à l’histoire, de René Coty avec le couple royal d’Angleterre en 1957, en passant par de Gaulle recevant John et Jackie Kennedy en 1961, la venue de Barack Obama en 2009 ou Trump en 2018. De l’importance d’une bonne table pour faire aussi l’Histoire de France.

↓ Écoutez également EN VIDÉO, à la radio RTL, Guillaume Gomez raconter les coulisses des repas du palais présidentiel français... ↓

(*) « À la Table des Présidents » de Guillaume Gomez (Le Cherche Midi). Grand album relié et illustré. 224 pages. En librairie ou sites de vente en ligne. 39 €.

Saisie d'écran compte Twitter Guillaume Gomez (reproduction interdite sans autorisation)

Saisie d'écran compte Twitter Guillaume Gomez (reproduction interdite sans autorisation)

Les Instituts d’Excellence culinaire Guillaume Gomez (IECGG) est le fruit d’une rencontre et d’une amitié entre Guillaume Gomez, chef cuisinier de l’Élysée, et Mathias et Gauthier Ismail, deux frères à l’initiative de la Fondation École de Félix. Cette association, de droit malgache reconnue d’utilité publique depuis 2014, vient en aide aux enfants malgaches à travers la formation et l’éducation. Cette rencontre a été impulsée en 2018 par la Première dame de France Brigitte Macron.

Une première promotion n’est que le début d’une belle aventure qui formera dès 2020, plus de 150 jeunes scolarisés dans trois écoles. En effet, il est prévu en 2020 l’ouverture d’un second Institut d’Excellence culinaire malgache dans le village d’Akamasoa, à Antananarivo, et d’un troisième à l’île Maurice. Pour celui d’Akamasoa, ce seront des pensionnaires du père Pedro qui réalisent la maçonnerie, et des vœux sont faits pour que tout soit près pour le 60ème anniversaire de l’indépendance de Madagascar…

10 élèves en situation de précarité extrême ont donc intégré, cette année 2019, la première promotion de l’IECGG, et ont reçu pas moins de 960 heures de cours de techniques professionnelles, d’hygiène, de travaux pratiques de cuisine, de pâtisserie et de service. Ils sont prêts aujourd’hui à intégrer les plus prestigieux établissements de Madagascar pour effectuer leur 4 mois de stage, à l’issue desquels une évaluation leur permettra d’obtenir ou non leur diplôme : « Je suis extrêmement fier du travail de ces jeunes et du niveau de compétences qu’ils ont acquis en seulement quelques mois. Seul un élève a abandonné le programme en cours de route, les autres se sont accrochés pour se forger un avenir meilleur et donner du sens aux valeurs que nous portons : l'éducation, la formation et la transmission. Ils sont l’exemple même qu’avec du travail, de la motivation, un programme bien établi et un encadrement rigoureux, on obtient des résultats fantastiques », se rejouit Guillaume Gomez. Et ce n'est sans doute qu'un début.

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Akamasoa marque les 50 ans de mission du père Pedro à Madagascar

Publié le par Vendée-Akamasoa

(Reproduction de la photo interdite sans autorisation)

(Reproduction de la photo interdite sans autorisation)

Le 26 octobre 2020, le village d'Akamasoa a marqué les 50 ans de mission du père Pedro à Madagascar au service des plus pauvres.

Un repas d’amitié et de solidarité a eu lieu au Centre Culturel d’Akamasoa à Manantenasoa, organisé par Patrick Pizal, directeur général de Telma. 160 invités dont une centaine de personnes d’Akamasoa, en présence de l'Archevêque d’Antananarivo Odon Marie Arsène Razanakolona, mais aussi Mme Lova, directrice du Cabinet de la Présidence ; le Ministre des Travaux Publiques Hajo Andrianainarivelo ; la Ministre de l’Éducation Nationale Marie Michelle SAHONDRARIMALALA, et une cinquantaine de personnes d’entreprises partenaires et donateurs (Epsilon, Sogea, Akanjo, Canal Plus, etc). La cérémonie était animée par le chanteur Jaojoby.

Les 15.200 enfants de l’école d’Akamasoa ont vu leur déjeuner agrémenté d’une boisson pétillante et d’un gâteau. Un don a également été remis par les Sœurs de la Congrégation de Saint Vincent de Paul et les Prêtres Lazaristes qui œuvrent sans relâche pour lutter contre la famine qui ravage le Sud du Pays.

VISIONNEZ L'ALBUM PHOTO → EN CLIQUANT ICI

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2020 : l'année du triple anniversaire pour le père pedro, missionnaire à Madagascar depuis 50 ans

Publié le par Vendée-Akamasoa

Le père Pedro, saint homme à Madagascar depuis 50 ans ! (Reproduction interdite sans autorisation)

Le père Pedro, saint homme à Madagascar depuis 50 ans ! (Reproduction interdite sans autorisation)

Si vous croisez le père Pedro, vous pouvez en cette année 2020 lui souhaiter encore un triple anniversaire !

Lundi 26 octobre 2020, Pedro Opeka a célébré à Akamasoa ses cinquante années de mission humanitaire à Madagascar où, avant de se mettre au profit des plus démunis, il s'installa en 1970 dans la Grande Île, pour devenir maçon dans les paroisses lazaristes pendant 13 ans à Vangaindrano sur la côte sud-est. Auprès des paysans, des villageois et des jeunes, le père Pedro décide de devenir missionnaire et de se consacrer aux plus pauvres de l'île rouge...

↓ VIDÉO : les enfants malgaches ont dansé en l'honneur du père Pedro pour marquer les 50 ans de son arrivée ↓

Pedro Pablo Opeka, est né le 29 juin 1948 à San Martin, chef-lieu d'arrondissement de la province de Buenos Aires, de parents réfugiés slovènes. Après son baccalauréat, Pedro Opeka quitte Buenos Aires et découvre sa vocation de prêtre au pied des Andes, aidant avec un groupe d'étudiants catholiques les indiens mapuches.

Il décide de rentrer au noviciat pour devenir prêtre et entame, à dix-sept ans, le séminaire chez les pères lazaristes (ordre fondé en 1625 par saint Vincent de Paul), et commence des études de philosophie et de théologie au Colegio Máximo de San Miguel dans le Grand Buenos Aires. C'est là qu'il rencontre le futur Pape François et devient l'un de ses étudiants.

En 1968, à vingt ans, le jeune homme part approfondir sa formation à l'université de Ljubljana en Slovenie, pays d'origine de ses parents. Et en 1970, il part donc pour la première fois à Madagascar pour être maçon. Dans une des régions les plus démunies du sud-est de la grande île, Pedro Opeka aide les paysans à améliorer la culture du riz, des céréales et du café. Il crée aussi des groupes de villageois et de jeunes, pour les aider à réfléchir ensemble, bâtir des projets communs et à prendre en main leur futur. Pedro Opeka acquiert la conviction qu’il sera missionnaire et continue ses études de théologie à partir de 1972, durant trois années en France, à l'Institut catholique de Paris, et voyage dans toute l'Europe, où il se fera de nombreux amis.

Le 28 septembre 1975, à 27 ans, il est ordonné prêtre à Buenos Aires en Argentine, et prononce ses vœux de missionnaire dans l'église lazariste de la rue de Sèvres à Paris, épousant ainsi la cause de Saint Vincent de Paul en vouant sa vie au service des plus démunis.

↓ Et c'est donc cette année 2020 que le père Pedro fête aussi ses 45 ans de sacerdoce ↓

45 ans de sacerdoce en 2020 pour le père Pedro ! (Reproduction interdite)

45 ans de sacerdoce en 2020 pour le père Pedro ! (Reproduction interdite)

En 1975, le Père Pedro revient donc à Madagascar pour être curé de la paroisse à Vangaindrano, durant quatorze ans.

La lutte contre la pauvreté devient son combat quotidien : « Plongé jusqu'à mi-corps dans l'eau boueuse des rivières de Vaingaindrano, le père Pedro, les jambes couvertes de sangsues, s'acharne à convaincre ses amis malgaches qu'il est possible de réaliser deux récoltes de riz chaque année au lieu d'une comme le voulait la tradition », remarquent déjà les amis du père Pedro, homme de foi doté d'une détermination à toute épreuve encore aujourd'hui, dont la force de caractère et le dévouement pour les pauvres ne changent pas !

En mars 1989, il est nommé directeur du scolasticat des Lazaristes de la capitale malgache, afin de former les jeunes frères de cette congrégation. Et c'est cette même année que Pedro Opeka fonde avec des ami(e)s malgaches "Akamasoa", "Les bons amis" (Les amis fiables et sincères), avant Noël, découvrant avec de jeunes séminaristes les pauvres d'Antananarivo fouillant à mains nues dans une décharge pour (sur)vivre... L'association Akamasoa est reconnue d'utilité publique par le gouvernement malgache depuis 2004, et marque donc aussi ses 30 ans.

Le père Pedro parle couramment six langues : espagnol (sa langue maternelle), slovène, français, italien, anglais et malgache.

↓ VIDÉO : retour avec le père Pedro sur son oeuvre humanitaire à Madagascar ↓

Le père Pedro se bat pour autofinancer une grande partie de son association et finance aussi son combat contre la misère en voyageant à travers le monde, tenant des conférences pour présenter le travail et la lutte qu'il mène au quotidien avec Akamasoa pour susciter des dons. L'association Vendée-Akamasoa, notamment, est à ses côtés pour générer des dons, actions caritatives, envois de marchandises, etc.

Le père Pedro est l'auteur de plusieurs livres, comme "Père Pedro, un révolté au service des pauvres" (Salvator) avec le photographe Laurent de Gerhardt, et le coauteur de deux livres avec l'abbé Pierre. Pedro Opeka est régulièrement interrogé par la presse malgache et internationale. Des reportages sur les actions du père Pedro sont fréquemment diffusés sur diverses chaînes de la télévision française, et mondiale. Deux documentaires sur Pedro Opeka et son oeuvre humanitaire, films primés dans des festivals internationaux, viennent d'être réalisés par le réalisateur Cam Cowan.

Le père Pedro a déjà figuré sur la liste des nominations pour le Prix Nobel de la Paix, avec le soutien des gouvernements de Slovénie et de Madagascar, ainsi que de parlementaires français, d'associations et organismes canadien, argentin, australien, monégasque, etc.

Dimanche 29 septembre 2019, le père Pedro a reçu des mains du président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, la décoration de Commandeur du Grand Croix de deuxième Classe, au stade Saint Pierre Andralanitra, à Madagascar.

Mais consécration suprême, autant que soutien total à la lutte contre la pauvreté, c'est bien la visite du pape François à Madagascar et à Akamasoa, le 8 septembre 2019, qui marque l'importance de l'oeuvre de Pedro Opeka à Madagascar, symbole aussi de la lutte contre la pauvreté dans le monde entier !

↓ VIDÉO : retour sur la visite du pape François à Akamasoa, le 8 septembre 2019 ↓

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