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Au profit du Père Pedro, quelque 600 personnes au second super loto...

Publié le par Vendée-Akamasoa

_DSC8427.JPGDimanche 14 octobre 2012, la deuxième édition du super loto au profit des oeuvres malgaches du Père Pedro a tenu toutes ses promesses. Rassemblées dans la grande Halle renaissance du Grand parc du Puy du Fou, quelque 600 personnes sont venues, cette fois encore, passer un moment ludique tout en participant à une belle action humanitaire : la cause des plus démunis.

"Ce fut une belle édition 2012 ", se réjouit Patrick Boonefaes, président de l'association Vendée-Akamasoa (photo ci-dessous à gauche), aidé dans l'organisation de ce rendez-vous annuel désormais traditionnel, par Renée Bossard, présidente de Puy du Fou Espérance (ci-dessus à gauche), et de nombreux bénévoles. "Un public fidèle, une belle vitrine de gros lots (vélo électrique, TV grand écran plat, semaine de vacances, etc.), et plus de 7.000 € de bénéfices envoyés cette année encore au Père Pedro."

Une seconde édition réussie grâce également à la générosité des partenaires : Le Puy du Fou ; Hyper U Les Herbiers ; la société Damien Vergnaud de Vertou ; la Banque Humanitaire du Pallet ; les Vignobles Mourat ; les Brioches Pasquier ; les Brioches Malines Thomas ; le Château Boisniard ; le Festival de Poupet ; Sodexo ; le groupe Papin ; l'Union des Commerçants et Artisans des Herbiers, et l'association des Chemins de fer de la Vendée._DSC8444.JPG

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Un container de marchandises pour le Père Pedro

Publié le par Vendée-Akamasoa

Cela fait maintenant deux ans que l'association Vendée-Akamasoa oeuvre auprès d'autres structures humanitaires, comme Puy du Fou Espérance, présidée par Renée Bossard, pour venir en aide au Père Pedro et aux familles malgaches défavorisées.

Jeudi 18 octobre 2012, en association aussi avec la Banque humanitaire du Pallet (Loire-Atlantique), un container de 32 m3 de marchandises en tous genres est parti en direction de Madagascar, sous l'oeil également de Patrick Boonefaes, présendent de Vendée-Akamasoa ; un container chargé de produits nécessaires au Père Pedro pour répondre aux besoins sur le terrain des familles les plus pauvres : 2.600 boites de gâteaux vitaminés, 2.000 pièces de vêtements, mais aussi 12.000 seringues, 800 cartables, 250 couvertures, 250 paires de chaussures, 40 vélos, etc.

L'envoi doit arriver sur place fin novembre, et pour mieux prendre la dimension de cet envoi vers l'île rouge, CLIQUEZ CI-DESSOUS SUR L'IMAGE pour visionner un reportage vidéo sur le "container de la solidarité" !

CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR VOIR LA VIDÉO

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Quand les pizzas "maison" créent des liens...

Publié le par Vendée-Akamasoa

Isabelle, proche de l'association Vendée-Akamasoa et de l'oeuvre du Père Pedro, était du voyage à Madagascar en 2010. Des liens s'étaient aussi créés là-bas grâce... à la fabrication de pizzas "maison" !

Le blog de l'association Vendée-Akamasoa publie aujourd'hui, ci-dessous et sous sa plume (et avec ses photos, reproduction interdite), le témoignage d'Isabelle.

 

« Sûrement un des plus beau et des plus émouvants jours de ma vie : celui où j’ai fait des pizzas pour quelques enfants d’un des pays les plus pauvres du monde : Madagascar.

Je séjournais au sein de l’Association Humanitaire Akamasoa, fondée par le Père Pedro Opeka à Antananarivo, Madagascar.

AKAMASOA-10_2010-491.jpgCe jour-là, le Père me demande si  je sais faire les pizzas,

Pour moi pizza = Pizza Hut ou Domino’s pizza ! Jamais fait de pizzas de ma vie !

Face au Père, pas question d’avouer mes lacunes en matière culinaire,  me voilà embarquée malgré moi à transformer, l’espace d’un soir, la salle à manger d’Akamasoa en Pizzeria pour tous ces gamins aux grands yeux rieurs et aux ventres vides. Je sentais l’importance que tous attachaient à la mission que le Père venait de me confier : faire des pizzas. Je n’avais pas le droit de les décevoir.

Sans rien laisser paraître de mon angoisse, je relevais fièrement le défi !

Oui mais comment faire, là-bas loin de tout sans livre de cuisine et surtout sans ingrédients ?

Restons calme ! Je lance un SMS SOS à ma fille qui m’envoie la recette par mail juste avant qu’une pluie diluvienne ne s’abatte sur Akamasoa et coupe toute électricité et communication !

Recette en main, entre deux averses, je prétexte l’achat d’artisanat malgache pour aller à Tana. Direction le JUMBO, grand supermarché ou l’on ne croise que les expatriées et les épouses des hauts fonctionnaires, tant les prix sont inabordables pour la population.

Ni une ni deux, je remplis le caddie de farine, levure, jambon, sauce tomates, fromage râpé accompagné de jus de fruit et yaourts (ça au moins je suis sure que ce sera réussi !) pour faire de ce repas une fête.

De retour à Akamasoa, je range les courses dans le frigo, en plein dégivrage, le courant n’étant rétabli que par intermittence !

AKAMASOA-10_2010-546.jpgDans la cuisine je suis rapidement rejointe par quelques gamines venue voir la "vahiny" cuisiner, toutes veulent m’aider ! Je répartis donc les taches. Un regard sur leurs mains et leurs vêtements (typique de l’occidentale aseptisée), je détourne le regard, au diable, ici Dieu est avec nous ! Où est l’importance : la "saleté" de leurs mains ou le bonheur dans leurs yeux ?

Mes aides recrutées, les ingrédients achetés, il n’y a plus qu’à... Où est la balance, où est le rouleau à pâtisserie, ou sont les moules ???? Regards effrayés des filles, elles comprennent que la vahyni n’a pas le matériel adéquat, peur que les pizzas ne restent qu’un rêve... Coup de tonnerre dans le ciel, coup de stress en cuisine : on va se débrouiller, je n’ai pas le droit de les décevoir ! Les bouteilles vides serviront de rouleau, les plaques du four de moules, mon flair de balance...

Dans une grande bassine, les petites mains malgaches mélangent la farine, l’eau et la levure. Étape périlleuse, si la pâte est ratée, la pizza le sera aussi.

AKAMASOA 10 2010 555AKAMASOA 10 2010 552AKAMASOA 10 2010 553Nous laissons reposer la pâte. La chaleur et l’humidité ambiante sont nos alliées, en une heure la pâte déborde de la bassine : nous avons brillamment réussie la 1ere étape : la pâte est digne de celle des plus grands pizzaïolos !

Garnir cette pâte prend des allures de fête : Rina coupe le jambon, Poon tranche les champignons, Tojo ouvre les boites de conserve de sauce tomates (sans ouvre boite), Tsiory râpe le fromage sous l’œil attentif des autres gamines !

AKAMASOA-10_2010-558.jpgVingt minutes plus tard les pizzas sont prêtes à être enfournées pour le repas de 19 h 00, le Père est intraitable sur l’horaire du dîner ! Nous allumons le four, ou plutôt nous essayons... panne de gaz ! De nouveau stress et angoisse dans les yeux des filles ! Le problème vite résolu par le Père... il y a une bonbonne de gaz en réserve ! Ouf !!!! Trente minutes plus tard, et avec du retard sur l’horaire conventionnel, nous sommes tous attablés autour des magnifiques pizzas !

Les yeux brillent, le silence se fait autour de la table, c’est la fête !

AKAMASOA-10_2010-549.jpgParler de la misère et de la pauvreté autour de la confection d’une pizza peut paraître déplacé. Dans cette mission humanitaire ou les enfants n’ont bien souvent qu’une assiette de riz à manger par jour, une pizza représente beaucoup, on oublie l’espace d’un repas la pauvreté et comme tous les enfants du monde on déguste une pizza. Le quotidien de nos enfants fut ce soir-là une exception chez ces enfants malgaches.

Ces regards, ces petits doigts ramassant les dernières miettes, ces rires sont ce qu’il y a eu de plus beau ! Cela peut paraître incongru mais au milieu de cette pauvreté, cette soirée reste un des instants les plus forts de ma vie. La magie d’Akamasoa a une nouvelle fois opéré, le temps et l’espace n’existaient plus, nous étions juste nous, ensemble et heureux. Une pause dans la vie ou les enfants sont redevenus des enfants.

J’ai fait une pizza pour les enfants d’Akamasoa.

Les enfants m’ont offert leurs yeux brillants et leurs rires éclatants.

C’est moi, la vahyni, qui ait le plus reçu ce soir-là.

Impossible de vous dévoiler la recette de cette fameuse pizza... les ingrédients sont introuvables en France… Par contre, si vous voulez en savoir plus sur l’action du Père Pedro Opeka et sur Akamasoa, n’hésitez pas à visiter aussi le site : Les Amis du Père Pedro. Et qui sait au hasard des photos, verrez-vous peut être quelques miettes de pizza sur le sourire d’un des enfants.

Merci à vous tous.

Je n’ai jamais refait de pizza… ».

 

Isabelle.

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Le Père Pedro sur KtoTv : l'émission intégrale

Publié le par Vendée-Akamasoa

Le Père Pedro était le 17 octobre 2012 (Lire ci-dessous, l'article précédent) l'invité de la chaîne de télévision catholique de CanalSat : KtoTv. 

Voici pour le blog de Vendée-Akamasoa, l'intégrale de l'émision, où vous pourrez (re)découvrir l'oeuvre du Père Pedro, mais aussi ses attentes, ses espoirs, ses besoins logistiques et financiers auxquels l'association Vendée-Akamasoa, notamment, est associée dans son action...

Bon visionnage ci-dessous à toutes et à tous !

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L'Église à travers le monde : le père Pedro sur KTO ce mercredi 17 octobre

Publié le par Vendée-Akamasoa

©Vendée-AkamasoaL'association Vendée-Akamasoa et Les Amis du Père Pedro ont modestement apporté, tant que faire se peut, leur contribution informative à la télévision catholique KTO (chaîne de télévision accessible par CanalSat, et son site internet), qui reçoit le Père Pedro pour parler de son oeuvre à Madagascar.

Présenté par Stéphanie Dupasquier, dans le cadre de l'émission "Églises du Monde", le père Pedro apportera son regard sur KTO, ce mercreci 17 octobre 2012, à 21 h 45.

Les concepteurs de l'émission ont pris pour angle d'interview, l'oeuvre du Père Pedro et son contexte malgache : « Malgré l'appui d'ONG et d'associations, Madagascar reste l'une des îles les moins développées au monde et le dénuement est partout. Cela n'empêche pas l'Église d'y être extrêmement vivante. Le Père Pedro Opeka, lazariste argentin, débarque il y a près de 40 ans sur l'île. Incapable de rester les bras croisés devant tant de misère, il crée une mission pour redonner espoir et dignité aux exclus. Regard sur l'Église de Madagascar avec le Père Pedro, « père des pauvres de Madagascar », sur KTO, ce mercredi 17 octobre 2012, à 21 h 45.

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Attaque à main armée à Akamasoa : Mgr di Falco dénonce l'impensable dans les médias

Publié le par Vendée-Akamasoa

Dans sa chronique du 27 septembre 2012 sur la chaîne de télévision KTO, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque du Diocèse de Gap et d'Embrun (Hautes-Alpes), a présenté l’action du Père Pedro et l’impensable qui vient d’arriver à Akamasoa !

Cette chronique est également diffusée le dimanche sur le site du journal "Le Point", mais aussi, comme les liens qui soudent Mgr di Falco au Père Pedro le montrent, sur le site Internet du Diocèse de Gap et d'Embrun (c'est ICI).

Vous allez pouvoir découvrir cette chronique en forme de "coup de gueule" du Père di Falco, à la fin de cet article, en VIDÉO, CI-DESSOUS...

Mais avant de la visionner, retour sur les détails d'une triste affaire qui a provoqué l'indignation du Père di Falco, entre autres personnes au courant de cet incroyable fait divers ! Samedi 18 août dernier, le Père Pedro, indigné, envoyait un mail à Mgr Jean-Michel di Falco Léandri. Le voici (repris du site Internet du Diocèse de Gap et d'Embrun) :

-

« Cher Mgr Jean-Michel !

Cette nuit très tôt, vers 1 heure 15 minutes du matin, un groupe de 10 hommes, portant des habits de militaires, ont attaqué notre Centre dans la Cité Akamasoa à Andralanitra !

Ils étaient armés de Kalachs et de pistolets automatiques ! Ils ont vite réduit nos gardiens à côté du bureau, notre siège social !

Ils ont forcé nos gardiens de leur dire où est l’argent du payement ! Ils ne répondaient pas, et les malfaiteurs les frappaient fortement sur la tête !

À ce moment j’ai été réveillé par les cris d’un de nos gardiens qui criait de toutes ses forces « au secours » pour nous prévenir de l’attaque !

Ensuite ils leur ont demandé où était la maison du père et la maison de la présidente Akamasoa ! Mais les gardiens n’ont rien révélé en leur disant qu’ils n’étaient que de simples gardiens ne sachant pas où étaient nos maisons !

Les coups ont continué à s’abattre sur la tête de nos gardiens ! En même temps les voleurs lançaient des rafales en l’air avec les Kalachs, pour faire peur et leur démontrer qu’ils étaient décidés à faire du mal !

Le principal gardien Mamy, leur a dit : « Allons, montons vers le haut de la Cité, vers l’école qui se situe à l’Est du Village, c ‘est là que vivent les responsables. » C’était pour éloigner les assaillants de la proximité de nos maisons et du bureau d’Akamasoa où nous avions déposé la veille la paye à partager à nos milliers d’ouvriers ce samedi matin ! C’était pour pouvoir s’échapper.

Dès qu’une porte s’ouvrait dans le Village les malfaiteurs menaçaient de tirer avec leur armes ! Arrivant dans l’enceinte de l’école, nos gardiens, connaissant le milieu et le terrain, ont pu s’enfuir !

Pendant ce temps nous avons appelé la Gendarmerie la plus proche, qui est venue 20 minutes plus tard, mais les brigands s’étaient déjà échappés !

Le Village de Manatenasoa, qui avait entendu les tirs et les rafales et avait été informé par téléphone par nos responsables que c’était bel et bien une attaque à Akamasoa, avaient fait sonner les cloches, qui ont réveillé tout le Peuple d’Akamasoa, qui est venu en courant nous porter secours ! Il y avait des femmes qui ont pris leurs outils de travail de carrière, leurs masses pour défendre nos vies et nos biens !

Également les hommes et femmes qui étaient en train de trier les déchets à cette heure-là dans la décharge sont venus en courant pour nous aider !

On a vu une très grande solidarité du Peuple d’Akamasoa dans cette nouvelle attaque, qui est déjà la quatrième que nous subissons avec des armes de guerres en vingt-trois ans de service aux pauvres!

Nos quatre gardiens, tous très blessés, ont été emmenés à l’hôpital. Ils ont pu sortir une fois qu’on a cousu et soigné leurs blessures !

Cela prouve encore une fois combien nous travaillons dans un milieu très dangereux et sans sécurité ! Nous devons reprendre notre sécurité en main, bien sûr, nous demanderons à la Police et à la Gendarmerie de nous protéger face à des armes de feu ! Le peuple Akamasoa va veiller avec une plus grande conviction et force toutes les nuits malgré le travail fatiguant de la journée !

Notre travail et nos vies sont dans les mains du Bon Dieu !

Demain, dimanche, nous allons rendre grâce à Dieu de nous avoir protégés !

En union de prières !

Père Pedro »

-

Réponse alors de Mgr di Falco au Père Pedro, bien avant que sa chronique d'aujourd'hui ne dénonce l'inacceptable dans les médias :

« Je suis bouleversé par ce que tu me dis. Quelle violence ! Pourquoi s’en prendre ainsi aux plus pauvres et à ceux qui consacrent leur vie à leur venir en aide ? Merci de m’avoir fait partager votre peine. Une raison de plus pour venir vous voir dès que possible ».

Pour lancer la vidéo, cliquez sur la flèche à gauche...

À l’émission « Vivement dimanche » en mars 2010, au moment du lancement du premier album du groupe « Les Prêtres », Mgr Jean-Michel di Falco Léandri avait présenté le père Pedro et son action auprès des enfants malgaches, au grand public, dans l'émission animée par Michel Drucker.

62.jpgUn an plus tard, en mars 2011, Mgr di Falco et « Les Prêtres » s’étaient rendus ensemble sur place, à Akamasoa (photo ci-contre et ci-dessous, ©Diocèse de Gap et d'Embrun, reproduction interdite). Et dernièrement, une école vient d’y être construite grâce au don conséquent remis par « Les Prêtres » au Père Pedro, grâce à la vente de leur célèbre album.

Cette fois, c'est la voix de Mgr Jean-Michel di Falco Léandri qui s'élève pour dénoncer et combattre l'impensable !

SAM_1748.jpg

Publié dans News

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