Bienvenue sur le site officiel de l'association Vendée-Akamasoa, relais vendéen et humanitaire en faveur des actions permettant de financer, soutenir et favoriser l'oeuvre caritative du Père Pedro à Madagascar. Pour tout renseignement et/ou dons, vous pouvez nous écrire PAR LE LIEN CI-DESSUS intitulé : CONTACT (en haut de la page d'accueil, sous la bannière du blog).
À Madagascar, les travailleurs pauvres tentent de fuir la capitale, Antananarivo. Face à l’épidémie de coronavirus et au confinement, ils ne peuvent plus travailler. L’exode vers les campagnes est leur seule solution…
Le « business » autour du coronavirus se porte bien et certains commerçants réalisent de bonnes affaires : « Avant, je vendais du dentifrice et je gagnais 10 000 ariarys par jour (2,50 euros). Maintenant que je vends des masques, je rentre chez moi avec 30.000 ariarys chaque nuit (7,50 euros) », avoue Tsiry Salesman, un commerçant.
Pendant l'épidémie à Madagascar, le père Pedro reste au plus près de ses protégé(e)s (Reproductions des photos interdites sans autorisation)
« Vendredi 20 mars 2020, le président de la République s’est adressé officiellement à tout le peuple de Madagascar pour annoncer que le Coronavirus est déjà présent dans le pays par trois personnes testées positives. Dans cette même allocution, le président a interdit tout rassemblement des personnes, des compétitions sportives, et a aussi décrété la fermeture de toutes les écoles. La Conférence des Évêques de Madagascar par intermédiaire du Cardinal avait demandé aux chrétiens de ne pas se rendre à la messe le dimanche à l’Église mais de prier en famille dans leurs maisons. Ainsi le père Pedro a dû célébrer l’eucharistie à Akamasoa sans la présence physique du Peuple de Dieu. C’était vraiment étonnant et indescriptible de voir ce lieu de prière vide quand d’habitude est toujours plein d’enfants, de jeunes, d’adultes et des frères et sœurs touristes de plusieurs pays. »
Pedro Opeka célèbre lui aussi la messe seul, dans cet espace d'habitude bondé de plusieurs milliers de fidèles.
« Le président a encore parlé le dimanche soir 22 mars pour annoncer des nouvelles mesures restrictives pour faire barrage à la pandémie à Madagascar. Ce même soir, il a décrété « l’état d’urgence sanitaire » et aussi le confinement de toutes les personnes dans leurs maisons. Cela veut dire que beaucoup de lieux de travail seraient fermés et les ouvriers devraient rester à la maison. La population la plus vulnérable qui est la plus nombreuse dans la capitale a commencé à se plaindre du confinement en disant : Si nous ne travaillons pas, qu’est ce que nous allons manger ? Tout de suite, le président a créé un « plan social » pour aider cette couche de la population la plus pauvre et délaissée. La réalisation de ce plan social pourra amener des problèmes de sécurité puisque un peuple affamé est difficile à maitriser. Il nous faudra apprendre à aider d’une façon effective dans le plus grand ordre cette population en difficulté quotidienne. »
« À Akamasoa, depuis 21 mars, nous nous réunissons tous les matins avec le corps médical, les éducateurs, les responsables de villages pour faire le point sur la situation parmi les familles d’Akamasoa. Nous avons décidé à suivre toutes les mesures officielles demandées par le président de la République pour lutter efficacement contre le virus Covid19. Nous sentons parmi les responsables d’Akamasoa un sentiment profond de responsabilité et une prise de conscience profonde de la gravité du moment. Nous constatons également que des nouvelles solidarités d’entraide naissent parmi les familles. « L’amour est inventif à l’infini » disait Saint Vincent de Paul. Mais nous nous apercevons que le confinement n’est pas suivi correctement parmi les familles les plus pauvres, puisque la lutte pour la survie est plus forte que la loi de l’État. En plus, ces familles démunies, ce sont elles qui ont le plus grand nombre d’enfants. Et comment confiner tant de petits enfants à être enfermés dans des maisons de 10 à 30 m2 ? La plus grande partie de notre population vit le jour au jour. Personne ne possède un stock de nourriture dans leurs maisons. »
« Cette pandémie pourrait bien changer notre manière de vivre, de pensée, d’agir et de partager dans chaque pays, dans chaque paroisse, dans chaque institution, dans chaque entreprise et dans chaque famille. Pour des personnes qui savent réfléchir, rien ne sera plus pareils comme avant. Depuis des années, nous voyons un peu partout un laisser-aller et indifférence face aux problèmes sociaux, un manque de responsabilité dans la vie de tous les jours et une légèreté de relations humaines, et tout cela se manifestera actuellement par une indiscipline des personnes qui veulent toujours en faire à leur guise. Cet incivisme, nous allons le subir tous ensemble, mais il n’est jamais trop tard devant une pandémie de changer, de revenir vers les valeurs du respect mutuel, du respect du bien commun et de nous donner tous ensemble la main pour vaincre cette maladie. Pour faire face à un tel péril comme le Covid19, il faut d’abord être vrai et dire la vérité sur tous les domaines de la vie sociale, respecter la transparence, chercher à tout prix l’unité et accepter la discipline. Sans cela on ne peut pas arrêter ce fléau. »
«À Akamasoa, avec les responsables et tout le peuple, nous allons faire de notre mieux pour unir toutes nos forces et rester ensemble pour lutter contre cette pandémie. Plus que jamais, la prière est une force qui nous aide à garder l’espérance pour avancer et tenir debout.
À Madagascar aussi, le confinement contre la pandémie de Covid-19 bouleverse la vie des habitants et particulièrement des plus pauvres, comme à Akamasoa.
Le père Pedro envoie des nouvelles et des images de sa visite aux habitants, "dans le quartier de Mangarivotra"
À LIRE SUR LE COMPTE FACEBOOK D'ANA SOBERON→ CLIQUEZ LÀ
Le père Pedro seul, jeudi 26 mars 2020, dans la carrière de Bemasoandro, vidée par la coronavirus avec le confinement à Madagascar (reproduction interdite sans autorisation)
« Chers amis, jeudi 26 mars 2020, je suis passé dans la carrière de Bemasoandro où travaillent 380 personnes tous les jours. En cette période de confinement, personne, sauf le silence et une légère brise » constate le père Pedro (photo ci-dessus) en ces temps graves pour pandémie de Coronavirus, et où les Malgaches sont aussi touchés par l'épidémie et des mesures drastiques pour s'en préserver. Le travail supprimé touche davantage encore les plus pauvres...
La "Cathédrale" carrière de pierre creusée au fil du temps par les protégé(e)s du père Pedro (Reproduction interdite sans autorisation)
La carrière, comme cette autre carrière symbolique où Pedro Opeka fait la messe en plein air ; une image biblique d'une "cathédrale" à ciel ouvert dont les habitants d'Akamasoa sont les fondations colorées.
Symbole de son engagement, le père Pedro célèbre ses messes dans une immense carrière, donc, où son association dès le départ a durement récupéré les pierres des bâtiments édifiés notamment pour héberger les pauvres. Un lieu qu’il a baptisé la Cathédrale :« C'est la cathédrale. Nous l'appelons une cathédrale parce qu'Akamasoa était plantée sous terre. En Europe, une cathédrale est construite sur le sol. Celle d'Akamasoa a été creusée à la main. »
Image biblique à Akamasoa, la cathédrale du père Pedro, carrière de pierres creusée par les pauvres pour édifier des bâtiments au fil des années (Reproduction interdite)...
Le dimanche 8 septembre 2019, le pape François est venu prier avec les travailleurs et travailleuses à Akamasoa : « Que nos enfants ne soient pas contraints à travailler, mais puissent aller à l’école ». C’est l'une des suppliques adressées par le Saint-Père au Seigneur lors de sa visite à la carrière de granit de Mahatazana, dont l’exploitation fait partie des activités de la Cité de l’Amitié du père Pedro.
↓ VOICI LA VIDÉO DU PAPE LORS DE SA PRIÈRE À LA CARRIÈRE DE MAHATAZANA LE DIMANCHE 8 SEPTEMBRE 2019 ↓
Samedi 28 Septembre 2019, le père Pedro a fêté ses 44 ans de sacerdoce, avec une messe à Andralanitra, à 6 h du matin... (reproductions interdites sans autorisation).
Invité de Thierry Lyonnet sur la radio RCF, le père Pedro permet à des milliers de personnes de sortir de la misère à Madagascar : "Je me suis identifié à Jésus, ami des pauvres et homme simple"
Prix Liberté 2020, organisé par la région Normandie (France) : qui succèdera à Greta Thunberg, prix 2019 ? Parmi les trois finalistes, le père Pedro est en lice. Les jeunes de 15 à 25 ans peuvent voter jusqu'au 6 juin 2020. Tout est expliqué là ↓...
Pendant deux jours à Caen (France), 24 jeunes venus de treize pays ont composé le jury du Prix Liberté 2020, 2ème édition. Trois dossiers de combat récent pour la paix ont été choisis, parmi 167 candidatures de personnes ou d'ONG, portées par des jeunes du monde entier. Dont le père Pedro Opeka, finaliste !
LES TROIS FINALISTES
1- Loujain Al Hathloul, incarcérée parce qu’elle a pris le volant…
Née en 1989, Loujain Al Hathloul est une militante saoudienne des droits des femmes dans son pays. En 2014, elle a été arrêtée une première fois pour avoir tenté de passer la frontière entre les Emirats arabes unis et l’Arabie Saoudite au volant d’une voiture. Elle fut libérée après 73 jours de prison. Mais de nouveau arrêtée en mai 2018 pour avoir bravé l’interdiction pour les femmes de conduire dans le royaume, elle est depuis toujours incarcérée. Sa famille a déclaré à de nombreuses reprises que Loujain a été victime d’actes de torture et de violences sexuelles au cours de sa détention. Après un simulacre de procès en mars 2019 (ni avocat, ni charges claires), Loujain reste en prison.
- La nomination de Loujain Al Hathloul a été proposée par les jeunes du Cifac de Caen et du lycée Charles-de-Gaulle de Caen.
2- Le père Pedro Opeka sort les Malgaches de la pauvreté
Né en 1948 en Argentine, le père Pedro Opeka visite pour la première fois Madagascar en 1970 avant de s’y installer en qualité de prêtre à partir de 1975. Il fait de la lutte contre la pauvreté son combat quotidien. En 1989, il crée l’association Akamasoa, « les bons amis » en malgache, pour intensifier sa lutte contre la précarité. L’association propose des hébergements dignes (3 000 maisons réparties entre 22 villages) ainsi qu’un travail convenablement rémunéré. Depuis sa création, plus de 500 000 personnes ont été accompagnées par l’association.
- La nomination du père Pedro a été proposée par plusieurs jeunes dont une ancienne membre du Jury du Prix Liberté en 2019.
3- Me Nasrin Sotoudeh, l’avocate iranienne spécialisée dans la défense des droits de l’Homme condamnée à la réclusion et aux coups de fouet
Née en 1963 en Iran, Nasrin Sotoudeh est une éminente avocate iranienne spécialisée dans la défense des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Elle a défendu des activistes et des hommes politiques de l’opposition, ainsi que des prisonniers condamnés à la peine de mort pour des crimes commis lorsqu’ils étaient mineurs. Arrêtée une première fois en 2010, elle est condamnée à 11 années de prison et à l’interdiction d’exercer sa profession d’avocate. Graciée en 2013, elle est de nouveau arrêtée en 2018 et condamnée à 38 ans de réclusion et à 148 coups de fouet pour avoir défendu les droits des femmes et protesté contre la législation qui impose le port du hijab (voile) en Iran. Depuis lors, la communauté internationale réclame sans relâche sa libération.
- La nomination de Nasrin Sotoudeh a été proposée par des jeunes des lycées Saint Just 3 de Lyon et Arcisse-de-Caumont de Bayeux.
Comment voter ?
Le ou la lauréate du Prix Liberté 2020 sera désigné(e) à l'issue d'un vote international en ligne jusqu'au 6 juin 2020.
La remise du Prix Liberté aura lieu à l’Abbaye aux Dames à Caen dans le cadre du Forum Normandie pour la Paix. Le ou la lauréat(e) recevra un chèque de 25.000 euros pour défendre sa cause ainsi qu’un trophée réalisé par le lycée Napoléon de L’Aigle.
L'année 2019 restera dans les annales de l'histoire d'Akamasoa, du père Pedro, de son équipe et de ses protégés !
Évidemment, la visite du pape François le 8 septembre 2019 restera un évènement pour Akamasoa, en même temps que Madagascar, où plus d'un million de fidèles sont venus de tout le pays pour assister à la messe à Soamandrakisay et Antananarivo !
- Le père Pedro vous offre de retrouver tous les évènements illustrés de l'année 2019→ EN CLIQUANT ICI
- ET LE PDF EN LIEN (BLEU) DU RAPPORT D'ACTIVITÉS DE L'ANNÉE 2019 ET DES PROJETS 2020 À AKAMASOA,
Début février 2020, le 1er des 7 containers de pâtes (135 tonnes au total) envoyés par l’association Vendée-Akamasoa à Madagascar est arrivé à destination (lire sur ce blog au 11 février 2020).
Les 135 tonnes de pâtes sont offertes par la société Panzani, dont des responsables de l'équipe internationale, basés à Lyon (France), et parmi lesquels Yann Laban, sont passés par Akamasoa.
Visite en images avec le père Pedro, qui a pu faire découvrir le travail de son équipe et les besoins de ses protégés.