Cyclone à Madagascar : l'appel à la solidarité du père Pedro

Publié le par Vendée-Akamasoa

Le père Pedro s'insurge (saisie d'écran Linfo.re)

Le père Pedro s'insurge (saisie d'écran Linfo.re)

Madagascar a de nouveau été dévasté par un cyclone Batsirai. La solidarité s’organise à La Réunion comme à l’échelle internationale. Figure humanitaire de la Grande Île avec le village d’Akamasoa, le père Pedro lance un appel à la solidarité et un message d’espoir et de solidarité.

« Le gouvernement malgache avait informé et prévenu la population qu’un grand cyclone arrivait, qu’il fallait se préparer, grâce à Dieu. C’est pour cela que nous n’avons pas eu beaucoup de victimes. Je suis témoin, depuis 50 ans que je suis à Madagascar, il y a des mères et pères de famille vraiment courageux dans ce pays. Ils font face à tant de catastrophes qui leur tombent dessus, avec une force et une persévérance incroyables ; ils méritent d’être secourus. À Madagascar déjà dans une situation normale, nous vivons difficilement. Le peuple vit dans un dénuement très important. Lorsqu’un cyclone aussi puissant que Batsirai arrive sur Madagascar et qu’il a détruit à 90 % les maisons des gens, les bâtiments administratifs (…) Nous devons porter secours à ce peuple malgache tellement courageux. »

LA VIDÉO COMPLÈTE À ÉCOUTER ICI (cliquez sur la flèche en bas à gauche de la vidéo) ↓

Le cyclone tropical Batsirai a quitté Madagascar, lundi 7 février 2022, en laissant dans son sillage plusieurs dizaines de milliers de sinistrés, au moins vingt-et-un morts et le « grenier à riz » du centre du pays ravagé, ce qui fait craindre à l’ONU une aggravation de la crise humanitaire qui touche le pays. La grande île de l’océan Indien, soit près de 28 millions d’habitants, venait de subir gravement la tempête tropicale, Ana, qui avait fait 55 morts fin janvier 2022,  mais est victime aussi de sécheresses.

Selon le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, au moins vingt-et-une personnes ont été tuées lors du cyclone, dans une population fragilisée par des habitats rustiques. Près de 70.000 personnes ont dû quitter leurs foyers ravagés ou détruits par la pluie et les rafales de vent, qui ont atteint 165 km/h, et souffrent maintenant en plus surtout du manque d’eau potable, et de nourriture. Les dons sont les bienvenus.

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