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Dimanche 31 mai 2015 : concert humanitaire au Vendéspace (Vendée)

Publié le par Vendée-Akamasoa

Dimanche 31 mai 2015, à 17 h 30, dans la grande salle de spectacle du Vendéspace (Mouilleron-le-Captif, Vendée), le bénévolat se conjuguera avec solidarité lors d'un grand concert de voix organisé par le comité de Vendée de l'association "Solidarité Encouragement du Dévouement et du Bénévolat".

Ce n'est pas moins de 1.800 choristes, pour interpréter des chants du monde, qui s'y réuniront pour promouvoir le bénévolat en Vendée, et l'aide aux associations humanitaires, dont l'oeuvre du père Pedro ! Ce concert "Vogue les coeurs autour du monde" rassemblera huit groupes de 250 choristes chacun. L'intégralité des bénéfices sera reversée, donc, à des associations vendéennes à but caritatif, qui portent des projets internationaux. La mobilisation humanitaire est générale !

* Pour les personnes en mobilité réduite ou en fauteuil, merci de contacter le service billeterie au 02.51.44.79.85.

POUR RÉSERVER VOTRE PLACE ASSISE ET PLACÉE DÉS MAINTENANT, CLIQUEZ SUR L'IMAGE CI-DESSOUS...

Image hébergée par servimg.com

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4.000 € réunis grâce au Lions club Nantes Vallée de l'Erdre !

Publié le par Vendée-Akamasoa

Le 25 janvier dernier, le Lions club de Nantes Vallée de l’Erdre (Loire-Atlantique) a organisé un grand loto au profit de Vendée-Akamasoa, à Saint-Sébastien-sur-Loire. Près de 500 personnes ont répondu présent. Grâce à leur générosité, un chèque de 4.000 € a été remis en fin de journée à l’association Vendée-Akamasoa, au profit des œuvres du père Pedro, via Patrick Boonefaes, président de l’association, et Renée Bossard, trésorière et secrétaire.

À noter que depuis avril 2014, ce n’est pas moins de 9.500€ qui ont ainsi été offerts par le Lions club nantais pour aider le peuple d'Akamasoa !

4.000 € réunis grâce au Lions club Nantes Vallée de l'Erdre !
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Une nouvelle fondation pour aider le père Pedro

Publié le par Vendée-Akamasoa

"Madagascar Foundation", c'est son nom ! Pour découvrir la nouvelle interface et le contenu du site Internet qui vous en dira plus sur cette initiative destinée à venir en aide aux actions du père Pedro, aux côtés des autres structures bénévoles et humanitaires comme l'association Vendée-Akamasoa ou les Amis du père Pedro,

CLIQUEZ SUR L'IMAGE CI-DESSOUS...

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Madagascar : la tempête tropicale Chedza, et la tempête sociale, inquiètent le père Pedro

Publié le par Vendée-Akamasoa

Madagascar : la tempête tropicale Chedza, et la tempête sociale, inquiètent le père Pedro
Madagascar : la tempête tropicale Chedza, et la tempête sociale, inquiètent le père Pedro

Alerte à Madagascar. Il y a une semaine, l’île rouge a été traversée par la tempête tropicale Chedza, qui a fait de gros dégâts, comme nous a alerté le père Pedro. Mais ce dernier est aussi inquiet par le climat politique et social de Madagascar, qui, évidemment, pénalise les plus démunis…

Le cyclone Chedza a frappé notamment, en premier, Morondava, sur la côte ouest de l’île, avec des vents de plus de 130 km/h, faisant plusieurs dizaines de morts. Le bilan le plus lourd a été enregistré à Antanifotsy, où douze personnes ont trouvé la mort, due à la montée des eaux et l’effondrement de maisons.

Ajoutées à la violence du vent, les pluies diluviennes ont causé d’énormes dégâts. Des routes ont été coupées, et des digues, le long des rivières, fragilisées. Des rizières et des champs de cultures ont été inondés et des glissements de terrain se sont ajoutés aux ravages causés aux habitations concernées. Dans la capitale Antananarivo, c’est aussi plus de 20.000 personnes qui ont été sinistrées.

Madagascar : la tempête tropicale Chedza, et la tempête sociale, inquiètent le père Pedro

Le Bureau national de gestion des risques climatiques et les secours ont mis en place des mesures d’urgence : évacuation et relogement d’un maximum de sinistrés, distribution de nourriture et mesures de sécurités, tant que possibles, dans les zones inondées. Dans le district d’Antanifotsy, 90% de culture ont été endommagées par la pluie diluvienne et les rafales de vent. Plusieurs routes ont été également coupées, entre autres, la route nationale reliant Vohipeno-Farafangana, Farafangana-Vangaindrano et Vangaindrano-Taolagnaro. Dans les communes rurales de Farafangana, la spéculation des produits de première nécessité a vu également inévitablement le jour : « Il y a plus de 25.000 sinistrés qui ont tout perdu à Antananarivo ! Pour tout le pays, selon les chiffres officiels, on déplore près de 100.000 sinistrés et de très nombreux décès ! Depuis trois semaines, nous avons eu la pluie tout le temps ! », relate avec inquiétude le père Pedro, qui reprend. « Les bas quartiers sont tous inondés ! Pauvres gens ! À Akamasoa, nous aussi, nous sommes touchés ! Il y a 20 maisons endommagées et effondrées ! Il faudra tout refaire ! Des familles qui sont déjà pauvres doivent faire face tous les ans à des catastrophes naturelles, qui les enfoncent davantage dans la misère, comme le montrent cette fois ces quelques photos de dégâts sur les maisons de nos familles autour de la décharge. Nous avons beaucoup à faire et à reconstruire à nouveau ! Ici à Madagascar, il faut avoir une foi à toute épreuve, une volonté d'acier et une force inépuisable et surtout ne jamais baisser les bras ! Et nous avons à traverser encore deux mois, février et mars, où les cyclones peuvent surgir à tout moment ! Dimanche 18 janvier, nous avons eu quand même 232 baptêmes de petits enfants, et malgré le cyclone, dans notre communauté, il y avait une grande joie spirituelle ! Merci pour votre amitié et votre aide ! ».

Madagascar : la tempête tropicale Chedza, et la tempête sociale, inquiètent le père Pedro

Tempête sociale et politique

Une autre tempête inquiète tout autant le père Pedro, sociale et politique celle-là, car à Madagascar, si les cyclones sont monnaie courante, les dernières décennies (indépendance en 1960, puis l’expérience socialiste de la Première République jusqu’en 1991, et les politiques des années suivantes) ont été tout aussi mouvementées. Le chef de l'État actuel est Hery Rajaonarimampianina élu au suffrage universel direct le 20 décembre 2013, premier président de la IVe République de Madagascar, qui a succédé à Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de la transition. La passation de pouvoir a eu lieu 25 janvier 2014 : « Nous avons un nouveau Premier Ministre, on espère que les choses vont bouger un peu plus vite pour trouver des solutions rapides à tant de drames sociaux, sinon ce sera le chaos total ! », présage le père Pedro, qui s’en prend également à certaines ONG humanitaires : « Malgré les sommes impressionnantes mises en jeu, combien d’enfants l’UNICEF a-t-elle sorti de la rue ? » s’insurge-t-il, très en colère, mais dont le dévouement pour Madagascar et les pauvres d’Akamasoa, tout comme le résultat de ses actions localement, l’autorise à porter un regard critique sur l’île qui l’a accueilli depuis des années : « À mon arrivée dans la région d’Akamasoa, la violence et l’indifférence régnaient notamment à la décharge. Aujourd’hui, ils sont 25.000 personnes à travailler dans ce secteur et vivre en harmonie alors que le pays s’installe aussi dans le chaos. Que les politiques viennent ici et arrêtent la langue de bois, je crois qu’ils ne se rendent pas compte du fossé qui les sépare de la population qui ne croit plus en eux », estime le père Pedro : « Avec 9 Malgaches sur 10 sous le seuil de pauvreté, la situation est explosive. Pourtant dans cet embouteillage de la pauvreté, il faut continuer à s’entraider et se comprendre pour travailler ensemble, nous, l’Etat et la société civile. J’espère malgré tout en la force de la jeunesse, à condition toutefois qu’elle ne se calque pas forcément non plus sur le tout consommation ».

Madagascar : la tempête tropicale Chedza, et la tempête sociale, inquiètent le père Pedro

Et le père Pedro de lancer une nouvelle fois un cri d’alarme pour Madagascar en général, et les plus démunis en particulier : « En une décennie, je ne reconnais plus le pays. Hier, on se disputait pour me donner un bout de terre, mais aujourd’hui ce sujet est source de tractations et de conflits. Je suis scandalisé aussi par le fait que selon moi, tous ceux qui ont gouverné depuis 40 ans ont découragé bon nombre d’investisseurs et conduit indirectement ce grand pays au bas du classement mondial. »

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Le père Pedro et Vendée-Akamasoa vous souhaitent une bonne année !

Publié le par Vendée-Akamasoa

Le père Pedro et l'association Vendée-Akamasoa vous souhaitent une bonne et heureuse année 2015, ainsi qu'à toutes celles et ceux qui vous sont proches. Que cette année nouvelle se présente aussi sous le signe de la solidarité, de la paix, et de l'avancée des droits des plus démunis, qui ont toujours besoin de votre soutien et de votre aide...

Le père Pedro et Vendée-Akamasoa vous souhaitent une bonne année !
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Père Pedro : "La pauvreté n'est pas une fatalité !".

Publié le par Vendée-Akamasoa

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Père Pedro : "Ce que je crois."

Publié le par Vendée-Akamasoa

Quelques mots du Père Pedro en son et en images, après les articles parus en son honneur dans le magazine "La Vie"...

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25 ans de l'association Akamasoa (3/3) : l'hommage à un missionnaire

Publié le par Vendée-Akamasoa

25 ans de l'association Akamasoa (3/3) : l'hommage à un missionnaire

Troisième et dernier volet consacrés sur ce blog au 25 ans de l'association Akamasoa (lire aussi ci-dessous), celui-ci ne pouvait être qu'un hommage à son créateur, le père Pedro Pablo Opeka, un homme d'église au charisme effacé qui n'a comme premières "armes" face à la pauvreté et l'aide aux plus démunis, que son éternel sourire, sa foi en Dieu et en l'Homme, et son optimisme désarmant dans le lendemain pour porter toujours plus haut le respect de la dignité humaine, et le ralliement à sa cause pour l'aider dans sa mission, aujourd'hui auprès des Malgaches.

Pedro Pablo Opeka est né le 29 Juin 1948 en Argentine, à San Martin, une banlieue de Buenos Aires (un point commun avec le pape François), de parents d'origine slovène. Il apprend d'abord le métier de maçon avec son père, lui-même maçon, un père rescapé de sa condamnation à mort par les partisans communistes du maréchal Tito pour ses convictions chrétiennes.

Pedro a 15 ans, quand il décide de devenir prêtre et entre au séminaire chez les Pères lazaristes (ordre fondé en 1625 par Saint Vincent-de-Paul). À vingt ans, il approfondit sa formation à Ljubljana, en Slovénie yougoslave, la terre de ses parents. En 1970, il part pour la première fois à Madagascar pour être maçon dans les paroisses lazaristes à Vangaindrano. Dans l'une des régions les plus démunies du sud-est de la grande île, Pedro Opeka aide les paysans à améliorer la culture du riz, des céréales et du café. Il crée aussi des groupes de villageois et de jeunes, pour les aider à réfléchir ensemble, bâtir des projets en commun et prendre en main leur futur. Et renforce sa conviction qu’il sera missionnaire. Pedro termine ses études à l’Institut catholique de Paris, rencontre la communauté de Taizé et voyage dans toute l’Europe. Le 28 septembre 1975, à 27 ans, Pedro est ordonné prêtre à Buenos Aires. Le père Pedro prononce ses vœux de missionnaire dans l'église lazariste de la rue de Sèvres à Paris, épousant ainsi la cause de Saint Vincent-De-Paul en vouant sa vie au service des plus démunis. Avant d'être nommé curé dans une paroisse rurale du sud-est de Madagascar, Vangaindrano, qu'il connaît bien...

En 1989, ses supérieurs le nomment à Tananarive, la capitale malgache, pour diriger un séminaire. Une autre histoire commence. L'homme d'église et missionnaire ne peut rester impassible devant la misère des milliers de sans-abri de cette ville, qui vivent dans des conditions humaines révoltantes, dans la rue ou sur des décharges d’ordures. Il crée des liens de confiance et d’amitié avec ces pauvres. C’est là que va naître l'association Akamasoa… C'est là qu'elle vit toujours dans le sillage d'un prêtre marchant dans les mêmes pas que soeur Térésa, soeur Emmanuelle, l'abbé Pierre et autres figures de dévouement humain pour qui le destin des autres est l'oeuvre de leur propre vie...

Le père Pedro parle couramment six langues : espagnol (sa langue maternelle), slovène, français, italien, anglais et malgache.

PHOTOS CI-DESSUS © RIJASOLO, reproduction interdite sans l'autorisation du photographe ou de son éditeur.

PHOTOS CI-DESSUS © RIJASOLO, reproduction interdite sans l'autorisation du photographe ou de son éditeur.

Un livre rappelle ces 25 ans de lutte du père Pedro, publié aux Éditions du Rocher, en collaboration avec l'écrivain Pierre Lunel et le journaliste photographe Rijasolo : "Akamasoa, rêves d'enfants, 25 ans d'actions du père Pedro".

- Pour chaque exemplaire acheté par le public (19,90 euros), la moitié de la somme des droits d'auteurs est reversée aux oeuvres humanitaires du père Pedro.

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25 ans de l'association Akamasoa (2/3) : le discours du père Pedro

Publié le par Vendée-Akamasoa

25 ans de l'association Akamasoa (2/3) : le discours du père Pedro

En ce dimanche 19 octobre 2014, à Madagascar, le père Pedro avait prévu le discours humaniste de l'homme d'église dévoué qu'il représente dans son "île rouge", pour tous les Malgaches qu'il a aidé, et qu'il aidera encore... Voici les mots du père Pedro dans leur intégralité, pour le 25ème anniversaire de l'association Akamasoa, et pour le deuxième volet (voir aussi l'article précédent), que ce blog consacre à l'évènement :

« Chers amis Akamasoa ! Chers amis bienfaiteurs ! Nous célébrons 25 ans de lutte contre la pauvreté ! Une lutte corps à corps sans intermédiaires ! Ici, dans ce lieu de souffrances, nous n’avons pas apporté des promesses mais seulement des actions concrètes pour sortir des milliers de familles de l’extrême pauvreté vers une vie plus digne et plus humaine ! C’est écrit depuis des années dans le mur de ce stade « Asa fa tsy kabary » ! Nous fêtons ce jour, avec tous les milliers d’enfants, jeunes, parents, coéquipiers et bienfaiteurs, la fête « d’une libération », oui une libération de l’extrême pauvreté qui a tué tant d’enfants, de jeunes et de parents dans ce lieu, qui était autrefois un vrai enfer ! Aujourd’hui on a du mal à croire que cela s’est vraiment passé ici même ! Voyant tout ce peuple debout avec fierté, avec joie et bonheur, on croirait que ce que je viens de dire était un mauvais rêve, mais en fait, c’était la réalité même ! Face à cette injustice qui criait au ciel, nous nous sommes révoltés ! Et Akamasoa a commencé par cette révolte à combattre cette extrême pauvreté qui détruisait l’image divine de la personne humaine ! Dieu seul sait ce que nous avons passé comme moments difficiles et ce que nous avons vécu ensemble avec quelques uns de mes coéquipiers et surtout de coéquipières ici présents ! Quand on porte le fardeau ensemble, c’est plus facile à porter et à le supporter ! ».

25 ans de l'association Akamasoa (2/3) : le discours du père Pedro

« Chers amis nous n’avons pas résolu tous les problèmes, nous avons encore beaucoup de choses à faire et à améliorer, mais l’essentiel c’est que nous avons pris la bonne direction ! Aujourd’hui on sait par où est la sortie de ce tunnel dans lequel on a placé les pauvres de la Capitale de Madagascar pour les cacher ! Nous avons le droit d’espérer que le bout du tunnel est proche ! Certains sont déjà sortis du tunnel, mais il y en a encore beaucoup qui reste dans ce tunnel ! Si on fait cette fête, c’est pour que nos enfants puissent avoir un souvenir impérissable de cette lutte contre la pauvreté que nous avons menée en leur faveur depuis un quart de siècle ! Nous sommes heureux de nous réjouir avec vous, chers amis, vous qui nous avez suivi dans cette aventure et qui avez fait tout votre possible pour nous aider financièrement à partir de votre pays ! ».

25 ans de l'association Akamasoa (2/3) : le discours du père Pedro

«Vous amis de France, Vous amis de la Vendée, Vous amis de Monaco, Vous amis de La Slovénie, vous amis de La Réunion, vous amis d’Autriche, Vous amis d’Australie, Vous amis d’Allemagne, Vous amis d’Italie, vous nous avez suivi dans ce combat contre les injustices dont étaient victimes des milliers de familles de la rue et de la décharge ! Vous n’étiez pas présents au début de notre combat, vous avez pris le train en marche mais je vous demande d’être nos frères et soeurs et de nous aider humblement à relever ce peuple qui est ici devant vous et qui a retrouvé toute sa dignité par le travail et par la prise de responsabilités devant ses devoirs. Je vous demande de m’aider chaque fois que je vais à l’extérieur alléger vos compatriotes de leurs richesses et de les partager ensuite avec ce peuple qui vit plus que sobrement avec quelques centimes d’euro par jour. À Akamasoa nous n’avons jamais eu la prétention de remplacer l’Etat, puisque l’Etat doit réaliser ses promesses et être le premier responsable et garant de la justice et de la redistribution de richesses pour tous les citoyens de Madagascar ! ».

25 ans de l'association Akamasoa (2/3) : le discours du père Pedro

« Vous chers amis bienfaiteurs, ne cherchez jamais à nous remplacer dans notre travail, mais apportez nous les moyens dont nous avons besoin pour continuer notre action humanitaire et de développement commencé depuis 25 ans ! Vivez cette relation de solidarité et de partage dans un esprit fraternel et de confiance réciproque ! Je crois que toute l’aide que l’on partage n’est qu’un devoir humain que nous faisons. Je le crois d’abord pour moi-même. Nous avons à espérer en retour, aucune reconnaissance, mais seulement plus de dignité pour les familles que l’on aide ! Nous aidons gratuitement, pour certains à cause de notre foi et pour d’autres à cause de notre amour pour L’Humanité ! À Akamasoa l’aide financière est toujours un moyen pour vaincre la pauvreté, jamais un but ! Nous savons trop bien que toute aide a une fin ! Et que le but de ce mouvement de solidarité qu’est Akamasoa est de devenir autosuffisant, mais à condition que l’État remplisse ses promesses et ses devoirs de créer des emplois pour les jeunes et de gérer le pays d’une manière juste, équitable et transparente ».

25 ans de l'association Akamasoa (2/3) : le discours du père Pedro

« Chers enfants et jeunes d’Akamasoa, vous êtes nés et avez grandit ici ! Vous-mêmes vous ne pouvez pas imaginer dans quelle misère ont vécu vos parents ! Cette fête aujourd’hui c’est surtout pour vous, pour que vous compreniez le combat que nous avons mené pour que vous ayez un avenir digne comme tous les enfants du monde entier ! Vous avez la même dignité, les mêmes droits et les mêmes devoirs ! Vous devriez avoir aussi les mêmes chances ! Vous les jeunes, ici présents, continuez le combat que vos aînés ont commencé il y a 25 ans, n’ayez pas peur de vous engager pour la vérité, pour la justice et prenez conscience que vous appartenez à une société, à un Peuple, à une Patrie, à une Nation ! Ne vous lassez pas de faire des efforts, d’être vrai, de défendre la vie, l’environnement et le bien public !! N’oubliez pas la force de l’Esprit, les ancêtres de votre Terre ont dit : « c’est l’esprit qui fait la personne » ! Ayez la joie de vivre, l’envie de transmettre vos talents et engagez vous pour le progrès et le partage équitable pour tous les enfants de cette grande IIe qu’est Madagascar. Ayez surtout, chers jeunes d’Akamasoa, l’esprit de service et éloignez vous de tout ce qui est orgueil, arrogance, autosuffisance et indifférence. N’imitez pas les jeunes riches qui vivent dans l’apparence, dans la superficialité, dans l’illusion qui ne mène nulle part ! Soyez vous-mêmes ! Vous avez assez de richesses pour créer une société plus juste et plus fraternelle. Avec cet état d’esprit égoïste qui rode tout le temps autour de vous, si vous ne résistez pas, vous finirez écrasé dans le mur ! ».

« Chers amis d’Akamasoa de part le monde ici présents, restez avec nous le temps qu’il faudra pour que tous ces milliers de personnes ici présentes puissent sortir du Tunnel ! Et vous les jeunes Akamasoa continuez à construire l’histoire des 25 ans à venir ! Soyez courageux, prenez des risques et acceptez le défi que le monde vous lance aujourd’hui ! Engagez vous pour vos frères et soeurs qui souffrent encore dans la rue ! N ‘ayez jamais peur, la foi en Dieu qui est Amour vous donnera les forces nécessaires pour gagner et aller de l’avant ! Et Maintenant que la fête commence ! Merci ! ».

Photos ci-dessus réalisées par Laurent de Gebhardt (REPRODUCTION INTERDITE sans autorisation écrite de la part du photographe).

Photos ci-dessus réalisées par Laurent de Gebhardt (REPRODUCTION INTERDITE sans autorisation écrite de la part du photographe).

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25 ans de l'association Akamasoa (1/3) : les résultats sont là !

Publié le par Vendée-Akamasoa

25 ans de l'association Akamasoa (1/3) : les résultats sont là !

Pour les 25 ans de l'association Akamasoa, qui s'est déroulé officiellement le dimanche 19 octobre 2014, à Madagascar, en présence de son fondateur, le père Pedro, le blog de l'association Vendée Akamasoa vous offre une trilogie d'articles "souvenir". Objectif : un album photo de cet évènement qui a réuni autour du père une pléiade d'invités, comme le couple présidentiel de l'île rouge, mais aussi une délégation vendéenne de l'association Vendée Akamasoa, relais vendéen du père Pedro...

L’ association malgache Akamasoa, mouvement de solidarité, a ainsi fêté ses 25 ans d’actions, de réalisations, de combats contre la pauvreté. L’animation spirituelle et l’Eucharistie du dimanche, qui a réuni plus de 7.000 personnes, a joué également un rôle très important dans l’éveil du courage, de la prise de conscience et de la responsabilité de chacun au sein de la famille et de la société. Ce rassemblement a attiré également des dizaines de visiteurs ou touristes étrangers qui sont venus partager avec le "peuple Akamasoa" un moment de recueillement, de partage, de joie et d’humanité, à l'occasion de cet anniversaire.

25 ans de l'association Akamasoa (1/3) : les résultats sont là !

Akamasoa est un mouvement de solidarité et est aussi une présence permanente pour la population avec un soutien moral et psychologique pour chaque individu. Beaucoup de temps est accordé pour soutenir et écouter chaque problème et chaque détresse. Personne n’est oublié, les personnes âgées ont aussi leur maison et espace dédié, et l’association a même construit trois cimetières pour enterrer les morts.

Le père Pedro, prêtre Lazariste de la Congrégation de Saint Vincent de Paul, d’origine slovène, est né en Argentine le 29 juin 1948. À partir de 1970, il passe plusieurs années à Madagascar, notamment comme curé de la paroisse de Vangaindrano. En 1989, il est appelé à venir sur Antananarivo pour former des jeunes séminaristes, mais confronté à l’extrême pauvreté, choqué et révolté par la rencontre avec les personnes vivant sur la décharge de la capitale, il fonde avec un groupe de jeunes malgasy, la même année, l’association humanitaire « Akamasoa » dont le but est de contribuer à la réhabilitation humaine et à la réinsertion économique et sociale des familles pauvres et sans-abri d’Antananarivo.

25 ans de l'association Akamasoa (1/3) : les résultats sont là !

En 25 ans, Akamasoa s’est étendue dans plusieurs communes de diverses régions de Madagascar, et a sauvé ou aidé plus de 500.000 personnes. Aujourd’hui, en 2014, Akamasoa possède 8 lieux d’intervention à Madagascar. C’est un travail immense qui a été accompli car l’association se charge non seulement d’apporter une aide d’urgence temporaire aux personnes démunies, mais aussi d’accompagner le retour des familles sans travail aux villages et villes d’origine, de construire des logements familiaux pour les sans-abri, de scolariser les enfants et d’assurer des formations professionnelles, de fournir les soins de santé, et de trouver des emplois !

Ces huit centres ont été créés :

- En 1989 à Antolojanahary, à 60 km de la capitale sur la RN 4, PK 60, route d’Ankazobe ;

- En 1990 à Manantenasoa, près d’Antananarivo sur la RN 2, PK 8, route de Toamasina ;

- En 1991 à Andralanitra, près d’Antananarivo sur la RN 2, PK 8, route de Toamasina ;

- En 1993 à Mahatsara, près d’Antananarivo sur la RN 2, PK 12, route de Toamasina ;

- En 1994 à Ambatomitokona sur la RN 3, PK 37, route d’Anjozorobe ;

- En 1997 à l’Alakamisy Ambohimaha et à Safata dans la province de Fianarantsoa à 400km de la capitale ;

- En 1998 à Vangaindrano et à Ampitafa sur la côte sud est de l’île à 900 km de la capitale

- En 2012 à Morondava sur la côte ouest à 640 km de la capitale.

25 ans de l'association Akamasoa (1/3) : les résultats sont là !

AKAMASOA, cela représente ainsi :

3.000 maisons construites sur des centaines hectares achetés par l’association et permettant de loger plus de 20.000 personnes.

Des centaines de routes et de ruelles pour une circulation plus fluide.

800 tonnes de riz et légumes achetés chaque année pour nourrir les enfants du primaire dans les cantines et pour des milliers de familles.

12.000 enfants scolarisés de la crèche à la terminale, et répartis dans cinq crèches, cinq maternelles, cinq écoles primaires, quatre collèges, deux lycées et un école supérieure de pédagogie. Akamasoa aide aussi une cinquantaine de jeunes pour qu’ils puissent suivre des études à l’Université, et 50 de plus pour des formations professionnelles réalisées au sein de l’association. Par ailleurs, des maisons polyvalentes sont mises à la disposition de tous les élèves et étudiants. 70 écoles publiques ont été également construites en province et données par la suite à l’Etat.

25 ans de l'association Akamasoa (1/3) : les résultats sont là !

Plusieurs structures sportives avec des terrains de basket, de foot et mini foot, de volley, de rugby.

Six centres de soins répartis dans le pays avec six dispensaires, cinq maternités, trois petits hôpitaux, deux dentisteries, un laboratoire, une salle d’échographie qui ont permis de réaliser plus de 300.000 consultations en 25 ans (50.000 sur l’année 2013). Akamasoa prend en charge toutes les dépenses et services de santé et aide souvent des personnes venant de l’extérieur.

3.000 emplois créés dans des secteurs productifs (à la carrière, dans l’artisanat, dans la construction, en atelier de soudure et mécanique, en agriculture, en menuiserie) et de services (activités d’intérêt communautaire, personnel de santé, assistantes sociales, enseignants, techniciens, chauffeurs, personnel d’encadrement et de gestion). Les pauvres construisent leur propre ville.

Plus de 20.000 arbres plantés chaque année pour le reboisement et le respect de l’environnement dans le pays avec la création de plusieurs pépinières dans nos villages.

Et ce n'est pas fini, grâce au dévouement du père Pedro, de son équipe, et de ses généreux donateurs !

Photos ci-dessus réalisées par Laurent de Gebhardt (REPRODUCTION INTERDITE sans autorisation écrite de la part du photographe).

Photos ci-dessus réalisées par Laurent de Gebhardt (REPRODUCTION INTERDITE sans autorisation écrite de la part du photographe).

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