Béatification de Jean-Paul II : Akamasoa autour du Père Pedro

Publié le par Vendée-Akamasoa

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"Le 1er mai 2011, deuxième dimanche de Pâques, dimanche de Jésus Miséricordieux, fête du travail, et jour de la Béatification du Pape Jean-Paul II ! Le Peuple d'Akamasoa a bien participé durant toute la liturgie ! Dieu soit loué !", a commenté le Père Pedro à l'issue de cette grande messe de Béatification du Saint-Père Jean-Paul II (18 mai 1920, Pologne-2 avril 2005, Vatican), suivie par toute la planète, et marquée comme il se doit à Madagascar,Jean-Paul II, Pape de 1978 à 2005, est allé en voyage apostolique, les 29 et 30 avril 1989, l'un des quelque 130 pays qu'il visita pendant son pontificat (CLIQUEZ ICI et ).

Le pape était arrivé à Madagascar à l'aéroport "Ivato" d'Antananarivo. Il avait notamment rencontré les nouvelles générations de l'Île rouge au stade municipal "Alarobia", entre deux célébrations et rencontres officielles, mais aussi le dimanche 30 avril 1989, présidé à la cérémonie de la Solennelle Béatification de Victoire Rasoamanarivo (1848-1894), laïque malgache béatifiée ce jour-là par Jean-Paul II : "Ce Dimanche du temps pascal est un grand événement pour l'Église à Madagascar. Pour la première fois dans votre histoire, une fille de cette terre est élevée à la gloire des autels", avait dit Jean-Paul II dans son homélie en l'honneur de la Bienheureuse (la suite est à lire ICI)... Le Saint-Père s'adressa aussi aux religieux et aux séminaristes de Madagascar, toujours ce 30 avril 1989, à Antananarivo (lire son discours LÀ)...

Karol Wojtyla, Ioannes Paulus II, durant toute sa vie, fut un peu lié à la Vendée à travers son maître spirituel Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716). Le 19 septembre 1996, Jean-Paul II est venu s'incliner sur son tombeau à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée (voir le document vidéo unique de l'INA - Institut national de l'Audiovisuel, ci-dessous). Ce jour-là, comme le jour de la Béatification de Jean-Paul II, le 1er mai 2011, lors du début de la cérémonie à Rome, le ciel couvert et le crachin avaient cessé avec l'arrivée du Saint-Père en Vendée, par hélicoptère. Il faut dire que lorsqu'il était jeune séminariste clandestin, travaillant à l'usine Solvay à Cracovie, Karol Wojtyla découvrit le "Traité de la vraie dévotion à la Saint-Vierge" du Père de Montfort. Karol Wojtyla, même devenu Jean-Paul II, ne se sépara jamais de cet ouvrage, son exemplaire était même taché de soude, et il en tira sa devise célèbre "Totus Tuus" (je suis tout à toi).

Un autre homme d'église est cité très souvent dans les écrits du pape Jean-Paul II, le Père Georges Michonneau (1899-1983), originaire de l'Absie (Deux-Sèvres), prêtre-ouvrier Fils de la Charité qui participa au renouveau missionnaire des années 1940 à 1960 (dont son ouvrage le "Missel communautaire" du Père Michonneau). Dans "Ma vocation, don et mystère" (Bayard Éditions, Cerf, Fleurus Mame, Téqui), notamment, Jean-Paul II évoque cet été 1947 où, avec son ami le Père Stanislaw Starowieyski, Karol Wojtyla, jeune prêtre, découvre la pastorale missionnaire, en banlieue parisienne, surtout dans la paroise du Père Michonneau : "Ces expériences, dans la première et la deuxième année de mon sacerdoce, suscitèrent en moi un très grand intérêt", écrit Jean-Paul II. Le Père Michonneau le rencontrera de nouveau, à Rome, dans les années 1980...

Jean-Paul II à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée)...

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